Homélies de la semaine du 24 mai

du 24 au 30 mai

7e semaine du temps pascal

Dimanche 24 mai

L’évangile en audio (par Prions en Église)

Homélie

Ab. Luc Terlinden

Lundi 25 mai 2020

L’évangile en audio (par Prions en Église)

Homélie

« Maintenant vous croyez ! Voici que l’heure vient – déjà elle est venue – où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul… »

Vous me laisserez seul, dit Jésus à ses apôtres. Vous serez dispersés. N’est-ce pas en contraste avec ce qu’il leur a dit par ailleurs, et que nous entendons dans la liturgie de la Parole de ces derniers jours : « Je ne vous laisserai pas orphelins », « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde »…? De plus, Jésus dit cela aux apôtres immédiatement après qu’ils lui aient dit « Nous croyons que tu es sorti de Dieu »

Voilà qui peut nous renvoyer à nous-mêmes dans notre relation à Jésus. Nous lui disons “oui, Seigneur, nous croyons ! Je crois en toi, j’ai confiance en toi !”, mais trop souvent nous le laissons seul, nous sommes dispersés… C’est une réalité de la vie spirituelle. Tout nous est donné, mais nous ne parvenons pas à le recevoir pleinement. Dieu se révèle à nous, mais nous ne cherchons pas assez son visage. Il nous comble de sa présence par le don de son Esprit, mais nous passons trop souvent à côté, le laissant seul…

Et pourtant, il demeure avec nous, Amour fidèle et patient. Même si on ne perçoit pas sa présence. Il nous fait progresser, même (surtout ?) à travers les crises et épreuves. L’enjeu est de rester ouvert à son œuvre. Dans cette longue période que nous vivons, sans pouvoir célébrer l’Eucharistie ensemble, et puis bientôt en pouvant la célébrer mais dans des conditions très spéciales, le Seigneur nous invite à le redécouvrir, à le chercher à nouveau, d’une autre manière. Il nous réveille à des questions et attentions essentielles dans notre relation à lui, dans notre participation à son Alliance, dans notre coopération à son œuvre. Dans ces circonstances, laissons-nous Jésus seul plus souvent ou pas ? Autrement dit, profitons-nous de cette période pour prier davantage ? Pour lui laisser un peu plus de place, et ainsi nous ouvrir davantage aux autres ? Par ailleurs, le manque de messe nous permet-il de mieux prendre conscience du cadeau gratuit et si grand de sa présence sacramentelle que nous recevons dans la communion eucharistique ? Cela va-t-il renouveler notre manière de célébrer ensemble l’Eucharistie, de recevoir la communion, de prier ensemble, de prendre part de tout notre être au Corps du Christ, de vivre pleinement le baptême dans l’Esprit Saint au nom du Seigneur Jésus ?

Oui, en tout temps, le Seigneur nous comble de sa présence, et il nous fait progresser. Un pas à la fois. Avec lui. Montre-moi, montre-nous, Seigneur, le pas que nous venons de faire avec toi, et ouvre-nous à celui que nous avons à faire à présent, avec toi, Dieu Trinité !

« Je ne suis pas seul, puisque le Père est avec moi. Je vous ai parlé ainsi, afin qu’en moi vous ayez la paix. Dans le monde, vous avez à souffrir, mais courage ! Moi, je suis vainqueur du monde. »

Ab. Bruno Druenne

Mardi 26 mai 2020 - anniversaire de l'ordination épiscopale du cardinal De Kesel

L’évangile en audio (par Prions en Église)

Homélie – La gloire et la Croix

La gloire fait partie de ces mots que nous rencontrons très régulièrement dans la Bible ou la liturgie mais qu’il nous serait bien difficile de définir si on nous le demande… Nous comprenons bien qu’il ne s’agit pas ici de la gloire d’un joueur de football ou d’un politicien. Dans la Bible en hébreu, le mot gloire est d’abord lié à l’idée de poids. Le poids d’un être dans l’existence, et non pas d’abord sa renommée, définit son importance, le respect qu’il inspire, sa gloire. Ce qui fait la gloire de Dieu est d’abord ce qu’il est en lui-même, son être, son amour, mais aussi la puissance de salut qu’il met à l’œuvre pour ses créatures.

Pour Jésus, glorifier son Père, c’est manifester pleinement Dieu et son amour pour le monde. Il le fait par ses œuvres et, de manière éminente, sur la Croix. Tout le paradoxe chrétien est là. La gloire de Dieu se manifeste au plus haut point à la Croix !

C’est dire que si nous voulons nous-même rendre gloire à Dieu et manifester celle-ci, il nous faut prendre le chemin de la Croix. Saint Paul l’a parcouru avant nous, comme le relate le livre des Actes de Apôtres. Ne négligeant rien pour l’annonce de l’Évangile, il a connu les chaînes et les épreuves. Mais l’Esprit l’a conduit, comme Il nous conduit aujourd’hui à une annonce joyeuse de l’Évangile, par un amour sans mesure. Nous rendrons alors gloire à Dieu en reconnaissant et en célébrant sa puissance de salut !

Ab. Luc Terlinden

Mercredi 27 mai 2020

L’évangile en audio (par Prions en Église)

Homélie – Qu’ils soient un !

Ce lundi 25 mai, nous célébrions le 25ème anniversaire de l’importante encyclique de saint Jean-Paul II sur l’unité des chrétiens : Ut unum sint – Qu’ils soient un ! Ce titre est repris de l’évangile de ce jour (Jn 17, 11). Voici ce que le pape écrivait :

« L’unité de toute l’humanité déchirée est voulue par Dieu. C’est pourquoi il a envoyé son Fils, afin que, mourant et ressuscitant pour nous, il nous donne son Esprit d’amour. A la veille du sacrifice de la Croix, Jésus lui-même demande au Père pour ses disciples, et pour tous ceux qui croiront en lui, qu’ils soient un, une communion vivante. Il en découle non seulement le devoir, mais encore la responsabilité qui reviennent, devant Dieu et en fonction du plan de Dieu, à ceux et à celles qui par le Baptême deviennent le Corps du Christ, le Corps dans lequel la réconciliation et la communion doivent se réaliser en plénitude. Comment serait-il possible de rester divisés, si, par le Baptême, nous avons été ‘plongés’ dans la mort du Seigneur, c’est-à-dire dans l’acte même par lequel Dieu, en son Fils, a détruit les barrières de la division? La ‘division contredit ouvertement la volonté du Christ, et est un sujet de scandale pour le monde et une source de préjudices pour la très sainte cause de la prédication de l’Évangile à toute créature’ » (n° 6).

« A l’heure de sa Passion, Jésus lui-même a prié ‘afin que tous soient un’ (Jn 17, 21). L’unité, que le Seigneur a donnée à son Église et dans laquelle il veut que tous soient inclus, n’est pas secondaire, elle est au centre même de son œuvre. Et elle ne représente pas non plus un attribut accessoire de la communauté de ses disciples. Au contraire, elle appartient à l’être même de cette communauté. Dieu veut l’Église parce qu’il veut l’unité et que, dans l’unité, s’exprime toute la profondeur de son agapè. (…) Croire au Christ signifie vouloir l’unité; vouloir l’unité signifie vouloir l’Église; vouloir l’Église signifie vouloir la communion de grâce qui correspond au dessein du Père de toute éternité. Tel est le sens de la prière du Christ : ‘Ut unum sint’ » (n° 9).

Lire aussi Le pape François marque les 25 ans d’Unum sint, journal La Croix

Jeudi 28 mai 2020

L’évangile en audio (par Prions en Église)

Homélie

Il faut diviser pour mieux régner !  Ce principe bien connu des êtres humains désireux d’asseoir leur pouvoir est habilement utilisé par saint Paul dans la première lecture de ce jour.  L’apôtre profite des divisions entre Juifs sadducéens et pharisiens pour semer le doute dans leurs esprits et ainsi échapper à leur condamnation et continuer à témoigner de Jésus-Christ.  Dieu savait ce qu’Il faisait en convertissant saint Paul malgré tous les massacres qu’il avait perpétués envers les premiers chrétiens.  Il s’octroyait ainsi un très bon évangélisateur car l’apôtre est à la fois Juif de Tarse en Cilicie et citoyen romain de naissance, droit qui lui venait peut-être déjà d’un ancêtre sous Jules César.  Paul était ainsi aussi à l’aise avec les Juifs qu’avec les Romains, dans son environnement propre et dans celui plus lointain qui constituait la grande puissance de l’époque.  Il exploite les différences de conception entre Pharisiens et Sadducéens, les premiers admettant la résurrection des morts et l’existence des anges ou des esprits, les seconds se trouvant dans l’incapacité doctrinale d’accepter ces croyances peu ou pas attestées dans l’Ancien Testament, la Torah juive.  Grâce à l’habileté de Paul, beaucoup de Pharisiens vont se convertir au christianisme alors qu’ils se sont si souvent opposés à Jésus de son vivant.

Dieu choisit donc bien ses fidèles et a l’art de placer les bonnes personnes aux bons endroits en maximisant leurs atouts et leurs qualités.  Quand nous répondons à son appel, l’évangile nous démontre que nous avons toujours une place dans le cœur de Dieu, qu’Il prie spécialement pour nous à l’instar de son fils Jésus pour ses apôtres.  Cette superbe prière de Jésus est appelée prière sacerdotale ou prière pour l’unité et se situe juste avant son arrestation et sa mort sur la croix.  Elle s’adresse à tous les croyants, à l’Église en devenir.  Nous sommes invités à la vie même de Dieu qui est tout amour et à former une communauté des croyants, une communion d’amour avec le Père et le Fils en nous aimant les uns les autres et en restant unis.  Force est de constater que nous n’y arrivons bien souvent pas, que nous nous sommes divisés entre chrétiens et que des cloisonnements apparaissent même régulièrement entre catholiques.  Ces scissions nous fragilisent par rapport à d’autres courants de la société et permettent à des gens nettement moins bien intentionnés que saint Paul d’en prendre avantage, à des gourous et à des sectes d’émerger plus facilement, au mal d’œuvrer avec plus de succès.  Prenons en donc conscience et essayons d’œuvrer à plus d’œcuménisme et d’aplanir nos différences en gardant nos convictions propres tout en respectant l’autre et en reconnaissant la part de vérité qu’il ou elle détient.  Les situations sont rarement toutes blanches ou toutes noires, nous devons reconnaitre que nous sommes loin d’être toujours infaillibles, que nous ne sommes pas les seuls détenteurs de la vérité.

À l’heure d’amorcer la délicate période de déconfinement, il est beau de constater que tous les responsables des cultes reconnus de notre pays ont voulu parler d’une même voix à nos autorités pour permettre la reprise de nos célébrations religieuses.  Cela n’a pas encore abouti mais nous pouvons tout de même espérer nous retrouver très prochainement autour de la table eucharistique.  Certains voudraient que cela aille plus vite mais voilà peut-être une belle opportunité pour nous croyants de rester unis à la société et de témoigner de notre solidarité envers tous ceux qui subissent également encore et toujours les conséquences de ce satané virus : les personnes malades ou décédées, les isolés, les personnes en maison de repos, en institution ou en prison ainsi que leurs proches, les jeunes en manque de relations et de scolarité, les artistes et autres acteurs du monde culturel, les amateurs de sport en salle, les tenanciers de café, de restaurant ou de dancing et tant d’autres.  Ne commettons pas l’erreur d’accentuer les divisions et de vouloir nous séparer de la société qui a tant besoin de se serrer les coudes pour surmonter la pandémie.  Même si nous avons nos spécificités propres de croyants et que nous n’avons pas à accepter tous les aspects de la société, ayons à cœur de ne pas nous y placer au-dessus mais d’en rester partie intégrante et d’essayer de la sublimer de l’intérieur.

Olivier Dekoster

Vendredi 29 mai 2020

L’évangile en audio (par Prions en Église)

Homélie

Tu m’aimes ?  C’est une petite question que de nouveaux amants se posent souvent. Elle semble mignonne. Tu m’aimes, dis ? On voit bien le souci, l’incertitude. Il y a un besoin d’être rassuré sur l’amour de l’autre. Se lancer dans une relation affective durable porte sa part d’inquiétude. On cherche des assurances, l’engagement de l’autre.

Le dialogue entre Jésus et Pierre est d’un autre ordre. Ce dialogue, il vient après la trahison, après le reniement. Mais il vient aussi après la Passion et la Résurrection. Car nous sommes au bout de l’histoire, au bout de l’évangile de Jean. Bien sûr, ce passage est surtout connu comme celui de la confirmation de Pierre dans sa mission apostolique. Et l’on pourrait aussi prendre du temps pour analyser les discussions exégétiques interminables sur les deux verbes grecs différents utilisés pour dire aimer dans ce passage. Et à quoi ça m’avance, moi ? Je ne suis pas Pierre. Je n’ai pas eu la chance de rencontrer Jésus lors de son passage sur terre. Est-ce que moi, j’aurais renié Jésus ? Aurais-je été lâche au point de dire par trois fois que je ne connais pas cet homme avec qui j’ai partagé trois années de ma vie. Aurais-je tourné le dos à celui à qui j’ai promis de le suivre jusqu’au bout ?

M’aimes-tu ? Et si cette question m’était posée à moi ? Aimer le Christ ? Oui, bien sûr ! Mais comment ?

Ce garçon qui m’aborde à proximité du supermarché, qui me demande de l’argent. J’ai encore un billet de 5 euros sur moi. Mais j’ai déjà donné deux euros dans le métro le matin. Et le reste de ma monnaie à un SDF sur le trottoir à midi. Alors ce garçon que me raconte … je ne sais même pas ce qu’il me raconte. Des fadaises sans doute. Je passe mon chemin. M’aimes-tu ?

Ce collègue qui me dérange pour un bête dossier en pleine vidéoconférence avec mon boss. On parle gros sous et je suis à cran. Ce n’est pas le moment de m’interrompre. Il est là, ton dossier, prends-le. Et ne pas lui dire que j’ai reçu un mail une heure avant qui remet en cause tout ce qui est dedans. M’aimes-tu ?

Rentrer fatigué. Dire bonjour distraitement. Réaliser au bout de je ne sais combien de temps que ma fille me parle de ses difficultés et qu’elle attend une réaction de ma part. Et je suis incapable de savoir ce qu’elle m’a dit. M’aimes-tu ?

Une journée ordinaire au cours de laquelle j’égrène mes fautes. Je peux rester dans cette image négative de moi-même, égoïste, hargneux, sans attention aux autres. Comme Pierre doit rester avec le poids de son reniement. Rester coincé dans le « je ne suis pas digne … »

Jésus ne cherche pas à se rassurer sur l’amour de Pierre. Ce n’est pas un jeu amoureux. Il veut libérer Pierre de son remord, de son image négative. Jésus sait que Pierre l’aime. Et il veut aider Pierre à retrouver confiance dans cet amour qui est en lui. Et cela fait, Pierre peut le suivre : Viens avec moi. Cette parole rend tout possible. « Dis seulement une parole … ».

L’enjeu pour moi, c’est d’oser entendre le Christ me dire au travers de mon prochain : « M’aimes-tu » ? Et malgré toutes les fois où je l’ai rejeté, oser croire que je suis encore capable de l’aimer.

André Vanderstraeten, diacre

Samedi 30 mai 2020

L’évangile en audio (par Prions en Église)

Homélie

Jésus vient d’annoncer à Pierre « quel genre de mort » il aurait : une mort violente, forcée, un martyr, une contrainte. Pierre, qui sait bien comment Jésus est mort, il y a cinquante jours, est peut-être troublé par cette annonce. Et, dans son trouble, il pose une question : « Et Jean, lui, mourra-t-il martyr » ?

Nous sommes au dernier chapitre de l’évangile de Saint Jean où nous voyons Jésus, et Pierre qui se met en route à sa suite.  Et derrière eux, un autre disciple sans nom, mais on l’invoque comme celui que Jésus aimait. On nous précise qu’il est le même que celui qui pendant le dernier repas, s’est penché sur la poitrine de Jésus. Qui est-il donc le disciple que Jésus aimait ? Ce n’est pas simplement un disciple bien-aimé mais un disciple aimé par Jésus et cela n’est pas un simple jeu de mots.  Par là, Saint Jean souligne l’initiative de Jésus dans ces liens très personnels qui le lient à son disciple. Cette façon de désigner le disciple signifie que Jésus est toujours le sujet de cet amour. Dans les écrits de Saint Jean, il est souvent question de cet amour de Dieu qui devance celui de l’homme : « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi ; mais moi, je vous ai choisis… »  Dieu nous a aimés le premier. Voilà la merveille, voilà notre joie ! Voilà d’ailleurs notre seule espérance ! On suppose que ce disciple que Jésus aimait n’est autre que l’auteur de l’évangile à savoir Saint Jean. Il a vécu dans l’intimité de Jésus près de son cœur et là “il a puisé aux sources du salut” pour devenir le témoin de l’amour de Dieu. En parlant du « disciple que Jésus aimait », on se réfère donc directement à cette expérience inoubliable, bouleversante, saisissante d’être l’objet d’un amour infini, inconditionnel, d’un amour premier et gratuit de la part de Dieu. Toute personne qui fait l’expérience d’être aimée de la sorte par le Seigneur et accepte cet amour dans la gratitude et la joie peut donc se retrouver dans la figure du disciple.  

Mais ce disciple pourrait aussi être l’Eglise, la communauté attachée au Christ, qui est mort et ressuscité pour elle. Dans ce contexte on comprend mieux les paroles de Jésus : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe » ? Oui, l’Eglise demeurera jusqu’au retour du Seigneur comme le témoin de son amour.

Pierre et Jean, deux témoins du Christ. Chacun par la grâce de Dieu a vécu sa destinée personnelle, celle que le Seigneur a choisie de toute éternité pour lui. Pierre martyr et Jean contemplatif, l’un et l’autre ont été saisis par cette rencontre avec un Dieu qui aime d’un amour sans limite. Ils peuvent donc dire d’eux-mêmes, forts de cette expérience et indéfectiblement certains de cet amour : je suis le disciple que Jésus aime. Bien évidemment c’est un amour réciproque comme c’était le cas de Saint Paul. Emprisonné à Rome, il déclare : « c’est à cause de l’espérance d’Israël que je porte ces chaînes ».

L’expérience que Saint Jean fera de l’amour du Christ, lui donnera de pénétrer plus profondément la pensée de son Maître et lui permettra ainsi de la restituer avec les mots et l’esprit du Christ.  Que la Pentecôte soit pour nous ce moment d’expérience de la rencontre avec ce Dieu qui déborde dans nos cœurs par son amour.

 p. Paul Slowik

Célébration complète de ce dimanche

Dernière mise à jour : 1/6/2020