Textes et méditations de la semaine du 16 novembre

22 novembre fête du Christ Roi

https://youtu.be/hEBw0Xl09nI

Les textes du jour sur https://www.aelf.org/2020-11-22/romain/messe

21 novembre

Dans son évangile, Saint Matthieu nous raconte qu’une fois de plus Marie, mère de Jésus est à la recherche de son fils. C’était déjà arrivé une fois. Avec Joseph, ils l’ont perdu pendant leur pèlerinage à Jérusalem, mais après trois jours ils allaient le retrouver au temple, parmi les docteurs de la loi. On voit que même pour Marie, Jésus reste toujours le mystère d’un Dieu incarné. Rien n’est joué d’avance. Son premier choix d’accepter la volonté de Dieu, cette intervention bouleversante dans sa vie : « qu’il me soit fait selon ta parole » dit-elle à l’Ange, elle doit le réaffirmer tout au long de sa vie et à différentes étapes de la vie de son fils.
Cette première recherche de Jésus perdu à Jérusalem, était pour elle une occasion de redécouvrir la mission de son fils. « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » demandait-il ses parents Jésus pour leur faire comprendre que Dieu est son Père et qu’il est venu pour accomplir sa volonté. Marie est l’icône, qui à la fois est avec son fils, le retient dans ses bras, demeure auprès de lui ; mais elle est aussi celle qui le cherche. Dieu échappe à nos prises de main sur lui ! Bien qu’on essaie parfois trop d’idéaliser la vie de Marie, nous voyons qu’elle est souvent confrontée à des situations difficiles qui sollicitent sa confiance en Dieu. Les évangélistes nous disent que Marie gardait dans son cœur tout ce qu’elle entendait. En fait, ce sont les attitudes de sa vie intérieure : la méditation de la Parole de Dieu, le dialogue permanent avec Lui et la confiance en cette parole qui font d’elle un véritable disciple. Un disciple qui est toujours à la recherche de la volonté de Dieu. Nous lisons dans l’évangile d’aujourd’hui : « Quelqu’un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. » Jésus lui répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? » Puis, étendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes frères. » Jésus ne désavoue pas sa mère, il souligne que la vraie grandeur de sa mère fut moins dans le rôle biologique qu’elle a joué que dans la foi qu’elle a déployée vis-à-vis de la Parole de Dieu.
Il y a un parallèle entre ce premier épisode de l’enfance de Jésus et celui dont nous parle l’Evangile d’aujourd’hui. Ici aussi, Marie est à la recherche de son fils qui quitte son foyer pour prêcher le Règne de Dieu, Règne de son Père. Elle le cherche, elle veut lui parler. Pourquoi ? Peut-être pour lui poser la même question qu’auparavant, marquée par un chagrin maternel : « pourquoi tu nous fais cela. Moi et ton père (tes frères), nous t’avons cherché ». Peut-être aussi pour l’empêcher de s’exposer au danger ; comme toute mère elle pressent le risque que court son fils : la mort ; c’est très douloureux pour une mère de voire son fils se mettre dans une entreprise dangereuse. Certainement, elle cherche à tout faire pour ne pas le perdre.
Mais la logique du Royaume est toute autre : « Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera ». La réalisation des promesses annoncées par l’Ange Gabriel : « Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut … » demandera à Marie de consentir à la destinée de son fils en renonçant à des liens familiaux. Sa situation est comparable à celle d’Abraham, un chercheur de Dieu, à qui Dieu a demandé de tout quitter afin d’accomplir ses promesses, même de renoncer à son fils. Elle aussi, elle doit tout quitter pour le rejoindre d’abord dans son amour offert à Dieu et à ses frères, et par la suite pour le retrouver comme le Maître et le Seigneur de la gloire.
Dans l’Evangile de Saint Jean, Marie au pied de la Croix n’est plus en dehors du cercle des disciples du Christ mais au centre. En effet, unie au Christ, elle participe désormais pleinement à l’accomplissement des promesses du salut, comme tout disciple qui fait la volonté de Dieu.
En cette Fête de la Présentation de Marie au Temple, nous pensons à celle qui a fait de sa vie une offrande agréable à Dieu par une débordante générosité de renoncement et par une constante recherche de l’accomplissement de la volonté de Dieu.

 

Retrouvez les textes du jour surhttps://www.aelf.org/2020-11-21/romain/messe

21 novembre

Dans son évangile, Saint Matthieu nous raconte qu’une fois de plus Marie, mère de Jésus est à la recherche de son fils. C’était déjà arrivé une fois. Avec Joseph, ils l’ont perdu pendant leur pèlerinage à Jérusalem, mais après trois jours ils allaient le retrouver au temple, parmi les docteurs de la loi. On voit que même pour Marie, Jésus reste toujours le mystère d’un Dieu incarné. Rien n’est joué d’avance. Son premier choix d’accepter la volonté de Dieu, cette intervention bouleversante dans sa vie : « qu’il me soit fait selon ta parole » dit-elle à l’Ange, elle doit le réaffirmer tout au long de sa vie et à différentes étapes de la vie de son fils.
Cette première recherche de Jésus perdu à Jérusalem, était pour elle une occasion de redécouvrir la mission de son fils. « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » demandait-il ses parents Jésus pour leur faire comprendre que Dieu est son Père et qu’il est venu pour accomplir sa volonté. Marie est l’icône, qui à la fois est avec son fils, le retient dans ses bras, demeure auprès de lui ; mais elle est aussi celle qui le cherche. Dieu échappe à nos prises de main sur lui ! Bien qu’on essaie parfois trop d’idéaliser la vie de Marie, nous voyons qu’elle est souvent confrontée à des situations difficiles qui sollicitent sa confiance en Dieu. Les évangélistes nous disent que Marie gardait dans son cœur tout ce qu’elle entendait. En fait, ce sont les attitudes de sa vie intérieure : la méditation de la Parole de Dieu, le dialogue permanent avec Lui et la confiance en cette parole qui font d’elle un véritable disciple. Un disciple qui est toujours à la recherche de la volonté de Dieu. Nous lisons dans l’évangile d’aujourd’hui : « Quelqu’un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. » Jésus lui répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? » Puis, étendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes frères. » Jésus ne désavoue pas sa mère, il souligne que la vraie grandeur de sa mère fut moins dans le rôle biologique qu’elle a joué que dans la foi qu’elle a déployée vis-à-vis de la Parole de Dieu.
Il y a un parallèle entre ce premier épisode de l’enfance de Jésus et celui dont nous parle l’Evangile d’aujourd’hui. Ici aussi, Marie est à la recherche de son fils qui quitte son foyer pour prêcher le Règne de Dieu, Règne de son Père. Elle le cherche, elle veut lui parler. Pourquoi ? Peut-être pour lui poser la même question qu’auparavant, marquée par un chagrin maternel : « pourquoi tu nous fais cela. Moi et ton père (tes frères), nous t’avons cherché ». Peut-être aussi pour l’empêcher de s’exposer au danger ; comme toute mère elle pressent le risque que court son fils : la mort ; c’est très douloureux pour une mère de voire son fils se mettre dans une entreprise dangereuse. Certainement, elle cherche à tout faire pour ne pas le perdre.
Mais la logique du Royaume est toute autre : « Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera ». La réalisation des promesses annoncées par l’Ange Gabriel : « Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut … » demandera à Marie de consentir à la destinée de son fils en renonçant à des liens familiaux. Sa situation est comparable à celle d’Abraham, un chercheur de Dieu, à qui Dieu a demandé de tout quitter afin d’accomplir ses promesses, même de renoncer à son fils. Elle aussi, elle doit tout quitter pour le rejoindre d’abord dans son amour offert à Dieu et à ses frères, et par la suite pour le retrouver comme le Maître et le Seigneur de la gloire.
Dans l’Evangile de Saint Jean, Marie au pied de la Croix n’est plus en dehors du cercle des disciples du Christ mais au centre. En effet, unie au Christ, elle participe désormais pleinement à l’accomplissement des promesses du salut, comme tout disciple qui fait la volonté de Dieu.
En cette Fête de la Présentation de Marie au Temple, nous pensons à celle qui a fait de sa vie une offrande agréable à Dieu par une débordante générosité de renoncement et par une constante recherche de l’accomplissement de la volonté de Dieu.

 

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19 novembre

« Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! » (Lc 19,41-44)

Il est rare de voir Jésus s’exprime son propre sentiment et son affection. Saint Luc nous raconte ici le moment d’émotion où Jésus pleure sur Jérusalem, ville appelée le « fondement de paix », en l’apercevant de loin. C’est un amour désolé. Il pleure parce que les habitants de cette ville ne veulent pas accepter celui qui devrait venir pour leur apporter la paix de Dieu. Il est dans le chagrin devant un Jérusalem splendide, parce que cette ville ne sait pas pleurer de sa pauvre situation en se tournant le dos pour ne pas voir le Prince de la Paix. Il ne reconnaît pas en Jésus l’Envoyé de Dieu, par qui Dieu donne aux hommes la paix et le salut. Il se tourne vers l’obscurité, les yeux cachés pour ne pas voir la présence de Dieu parmi eux, les oreilles bouchées pour ne plus entendre sa voix. Jésus pleure aussi parce que la paix ne règne pas sur Jérusalem définitivement. Il voit en avant la destruction complète de Jérusalem, l’édifice religieux dévasté, les habitants dispersés, « parce que [toi, Jérusalem] tu n’as pas connu le temps où tu as été visité » (Lc 19,44), parce que ses habitants ne savent pas discerner les signes du temps à travers les paroles et les actes de Jésus.

 

« Comment trouver la paix » (Lc 19,42) si ce n’est accepter Jésus comme celui qui nous apporte une paix venant du ciel. Le Christ nous attend patiemment notre acceptation pour que sa paix nous embrasse. Il nous exprime sa joie et sa tendresse si la paix soit avec nous, mais il se lamente si notre vie ne prépare pas pour devenir le temple de l’Esprit, prêt pour accueillir les dons de Dieu. Il pleure si nous ne dégageons pas de nos inclinations mauvaises. Oui, Dieu vient nous visiter, là où nous sommes et qui nous sommes. C’est le moment de décision afin de garder notre temple intérieur debout et resplendi, la porte grande ouverte pour l’accueillir. Dieu prend l’initiative de venir à la rencontre des hommes. Il envoie son Fils unique pour établir une nouvelle relation. Le Christ est l’unique médiateur entre Dieu et les hommes, alors la rencontre avec Lui est essentielle, combien plus au moment de crise. Chez Lui, nous retrouverons la paix, l’espérance et la joie, une joie profonde qui avait animé les apôtres.

 

Si nous sommes dans la peur, c’est en Jésus que nous retrouvons le courage. Si nous vivons dans la peine, il vient nous consoler. Si la détresse nous opprime, c’est en Lui que nous retrouvons la paix, parce qu’il est notre paix. Cela dépend la décision de chacun et chacune. Que nos yeux orientent vers le Christ, et que notre vie nourrisse par la parole de Dieu pour que le « temple de l’Esprit » qui est en nous ne se détruit jamais ! Que Jésus ne criera pas sur nous : Ah, « si toi aussi tu avais su, en ce jour[…] » ou encore Hélas ! « cela a été caché à tes yeux » (Lc 19,42). Soyons donc confiants, car si nous unissons au Christ, tous les vents contraires ne nous font plus peur, et la paix règne.

 

Prions aussi pour que la paix règne toujours dans l’Église…

 

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18 novembre

La méditation sur https://youtu.be/eVaFb8cAnFw

Les textes sur https://www.aelf.org/2020-11-18/romain/messe

16 novembre

Jésus, notre coach personnel (Luc 18,3543)

Nous regardons parfois Jésus comme l’incarnation du Père tout puissant. Cette image peut être confortée par une lecture de certains passages des Evangiles « au premier degré » : la tempête apaisée, la multiplication des pains, la transfiguration, la marche sur l’eau, … Ces récits extraordinaire ne doivent pas occulter l’attitude profondément relationnelle de Jésus quand il rencontre l’autre : un regard, un geste, une parole, … Tout manifeste d’abord une interaction , une communication.
Jésus se met à l’écoute. Jésus ne vient pas vers l’autre pour lui asséner sa vérité. Il interroge : « Que veux-tu que je fasse ? ». Jésus s’inquiète du besoin de la personne ; il la pousse à exprimer elle-même ce qui est important pour elle. Et Jésus accompagne ce désir qui se réalise dans la conversion : « Ta foi t’a sauvé ».
Cet accompagnement du Christ est un véritable coaching. Il ne s’impose pas. Il est là quand nous l’appelons. Il nous invite à regarder avec lucidité où nous en sommes dans notre vie, comme l’aveugle de Jéricho : « Fils de David, prends pitié de moi ».
Comme l’aveugle de Jéricho, n’hésitons pas à nous tourner vers Jésus. Expliquons-lui ce qui est difficile pour nous à ce moment-là. Discernons avec lui ce qui doit être changer, les petits pas que nous pouvons faire pour progresser.
Et à son image, mettons-nous à l’écoute des autres pour les aider à discerner ce dont ils ont profondément besoin et à agir pour être sauvé dans le christ.

Retrouvez les textes du jour sur https://www.aelf.org/2020-11-16/romain/messe