Méditations et textes de la semaine du 2 novembre

8 novembre

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7 novembre

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Méditation

Dans l’évangile d’aujourd’hui le Seigneur s’adresse à ses disciples en disant : « Faites-vous des amis… ». C’est une belle invitation à construire nos relations avec les hommes et avec Dieu sur la base de l’amitié. Jésus dans son discours juste avant sa mort, insiste sur les liens d’amitié qui le lient désormais à ses disciples : « je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père ». Il se fait ami de ses disciples, de tout homme et il reste le modèle de l’amitié. 

L’exemple du Christ nous montre que l’amitié se noue à partir de la confiance et de la générosité qui en découle. A plusieurs reprises dans ce passage de l’évangile, Jésus utilise le mot confiance, ou être digne de confiance   il s’agit là du mot clé de l’amitié. Être digne de confiance ou avoir confiance est le fondement de l’amitié. Il est donc évident que l’amitié a une place privilégiée pour ce qui concerne notre foi. Il est impératif alors que je pose mon regard sur Jésus pour apprendre de lui la vraie amitié et pour me demander si vraiment je considère Jésus comme un ami et si oui, comment a-t-il gagné mon amitié ? Et moi, comment puis-je la gagner ?  Pour moi, quel est le mot clé de ma relation au Christ ?

Pour Jésus l’amitié vaut mieux que l’argent à tel point qu’il faut même les mettre au service de l’amitié. L’exemple des chrétiens philippiens est très parlant. Le geste de générosité à l’égard de Saint Paul dévoile ainsi les liens d’amitié qui caractérisent leur relation. Saint Paul parle de « bonnes dispositions qui les habitent et qui fleurissent : » À Thessalonique déjà, vous m’avez envoyé, et même deux fois, ce dont j’avais besoin. Je ne recherche pas les dons ; ce que je recherche, c’est le bénéfice qui s’ajoutera à votre compte ». Ce bénéfice des Philippiens dont nous parle Paul c’est leur amitié.

Jésus souligne aussi que l’amitié est plus durable que tous les biens car elle va au-delà de la vie terrestre : « Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles. » Car en effet, la charité qui anime l’amitié ne passera jamais. A mes yeux l’amitié de Dieu, mais aussi celle des hommes, compte-t-elle vraiment pour moi ? Suis-je prêt à me servir de mes biens (intellectuels, spirituels, matériels) pour construire un monde plus fraternel ?

Mais la pensée de Jésus va au-delà d’une simple instruction sur l’amitié et la solidarité ou sur la vraie place que les choses doivent prendre dans notre vie, y compris l’argent. Jésus nous mène sur le chemin de la guérison. La confiance, la solidarité et l’amitié peuvent nous aider à rendre notre cœur disponible, libre du pouvoir de toute servitude, et à l’unifier dans la vérité. Ici, il faut souligner que l’argent n’est qu’un exemple d’asservissement de l’homme. Jésus reproche aux pharisiens leur fausseté de comportement : « Vous, vous êtes de ceux qui se font passer pour justes aux yeux des gens, mais Dieu connaît vos cœurs ; en effet, ce qui est prestigieux pour les gens est une chose abominable aux yeux de Dieu. »  Ils se font passer devant les hommes pour les amis de Dieu mais en fait leur vrai ami et maître est ailleurs. Cette duplicité, cette fausseté fait en sorte qu’on devient incapable d’entrer en vraie relation avec Dieu et avec ses frères et sœurs.   

Seigneur ami des hommes, aide-moi à découvrir à chaque étape de ma vie des liens d’asservissement et donne-moi ta lumière et ta grâce pour les défaire afin de te servir en mes frères, en toute liberté. 

  

 

 

  

 

6 novembre

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Méditation

Dans la parabole de ce vendredi, le maître ne loue pas tant la malhonnêteté de son gérant que son habileté. En effet, il se montre bien habile à se faire des amis qui pourront l’accueillir chez lui le jour où il se retrouvera à la rue ! Dans le contexte de l’Évangile de Luc, se faire des amis qui nous accueilleront demain est clairement une référence à ces petits et ces pauvres qui bénéficient de notre amour et notre solidarité aujourd’hui. Car ils nous précédent dans le Royaume des cieux et nous y accueilleront alors avec joie. Avec la crise du Covid, les occasions de nous montrer habiles dans la charité ne manquent pas, saisissons-les !

4 novembre

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2 novembre

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